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UN MAGAZINE ANNUEL DU GROUPE ATLAS COPCO
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Faire entrer les hôpitaux dans
un avenir durable
Cette technologie révolutionnaire permet aux hôpitaux d'éliminer les émissions de gaz anesthésiants nocifs pour l'atmosphère.
Si vous deviez deviner quelles industries émettent le plus de gaz à effet de serre, vous pourriez penser à l'aviation, à l'industrie automobile ou peut-être à l'agriculture. Rares sont ceux qui pensent au secteur des soins de santé.
Les hôpitaux fonctionnent 24h/24 7j/7, et selon le type d'anesthésiants utilisés, ces gaz contribuent au réchauffement planétaire et s'avèrent 2 000 à 6 000 fois plus nocifs que le CO2. Aujourd'hui, la plupart des hôpitaux libèrent ces gaz dans l'air sans relâche.
Invention d'un moyen de capturer les gaz nocifs
Pour résoudre ce problème, Class 1, un fournisseur de systèmes d'air et de vide à usage médical destinés aux établissements de santé canadiens, a mis au point une solution appelée HDR (Halogenated Drug Recovery, récupération des médicaments halogénés). Cette méthode brevetée capture les médicaments halogénés (anesthésiques) dans des réservoirs de stockage via un système centralisé. Les médicaments sont ensuite stockés en toute sécurité pour être transformés en une substance ayant un impact minimal sur l'environnement. La solution équipe actuellement un petit nombre d'hôpitaux nord-américains.
« En raison de l'accent renforcé sur les enjeux climatiques, de nombreux autres établissements de soins de santé manifestent leur intérêt pour le HDR et notre processus de transformation final » , déclare Marian Boyer, vice-présidente des opérations de Class 1. « Nous serons également en mesure de fournir des données sur la quantité d'anesthésiants capturée par nos clients, afin de leur permettre de signaler avec précision leurs accomplissements en matière de réductions des émissions de gaz à effet de serre. »
Outre les avantages environnementaux évidents, il existe également des incitations financières. En effet, les hôpitaux de nombreux pays sont soumis à un système de seuils d'émission qui déclenchent des amendes en cas de violation. Les hôpitaux qui réduisent la pollution bien en dessous de ces seuils peuvent entrer sur le marché du crédit carbone, et échanger des crédits avec des émetteurs qui ne peuvent atteindre leurs objectifs.
Essai d'équipement au Canada
La recherche qui a abouti au HDR a commencé en 2009 avec un partenariat avec l'Université de Waterloo, en Ontario, au Canada, qui a révélé à quel point les anesthésiants étaient polluants. C'était le début d'une aventure collaborative qui a prouvé que les anesthésiants pouvaient être capturés dans un système centralisé sans nuire à l'environnement.
« À ce stade, nous étions l'une des rares organisations au monde à disposer d'un système qui centralise la capture des gaz, de sorte que lorsque nous avons finalisé la première version du HDR, nous avons déposé nos premières demandes de brevets », explique Marian Boyer.
En 2011, alors que Class 1 démarrait un essai d'équipement avec le système HDR à l'hôpital Grand River de Kitchener, en Ontario, les établissements d'enseignement, en tant qu'organismes de soins de santé, prenaient conscience des dommages que les gaz anesthésiants causaient à notre atmosphère. En 2013, Class 1 a reçu plusieurs demandes pour savoir si la société proposait une solution au problème. En 2015, l'essai HDR à Grand River a été un succès : l'équipement a pu capturer 99 % des émissions de gaz anesthésiants.
Faire partie d'une entreprise durable
Depuis l'essai, le HDR a fait l'objet de multiples améliorations et en est maintenant à sa cinquième génération. Class 1 a l'intention de poursuivre le déploiement du HDR en Amérique du Nord avant de s'étendre à l'échelle mondiale. La société détient des brevets pour la technologie au Canada, aux États-Unis, en Europe, au Royaume-Uni, en Inde et en Australie.
En 2019, Class 1 a été acquise par le Groupe Atlas Copco.
« Cette acquisition a été principalement motivée par nos objectifs communs et l'accent que nous mettons sur le développement durable en général », explique Michael Sue, directeur général de Class 1. « Tout aussi importantes sont les synergies en ce qui concerne notre gamme complète de solutions de gaz médicaux pour les établissements de santé, qui devraient inclure le HDR en standard. »
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En raison de l'accent renforcé sur les enjeux climatiques, de nombreux autres établissements de soins de santé manifestent leur intérêt pour le HDR et notre processus de transformation final ».
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Marian Boyer vice-présidente des opérations de, Class 1
Le groupe Atlas Copco peut désormais offrir notre gamme complète de solutions de gaz médicaux pour les établissements de santé, qui devraient inclure le HDR en standard. »
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Michael Sue Directeur général de, Class 1